30 avr. 2008

Susciter la créativité par la nouveauté

Ce que quelques rélfexions et recettes sur la gastronomie peuvent susciter. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai accepté le parténariat de Kalys.
KALYS Gastronomie commercialise des ingrédients et additifs naturels pour la cuisine créative et ludique. Ces aides culinaires innovants et naturels permettent de sublimer, d’épaissir, de gélifier ou d’alléger tout type de préparation !
Présentés en petits conditionnements (sachets pré dosés, 100g et 500g) ou sous forme de Kits de création culinaire, ils vous feront découvrir, en toute simplicité, une cuisine naturellement créative !
Produits disponibles sur www.gastronomie.kalys.com.

Chef du mois











Aujourd'hui nous avons eu le photographe pour le magazine Horeca. Nous sommes sélectionnés comme restaurant du mois.

Voici les quatre photos des recettes.
Les photos sont de Lucien Krauss, du bureau Counic'Action, dont je remercie pour la gentillesse de pouvoir utiliser les photos.

- Sardine, compote de chorizo (également la recette qui se trouve dans le livre de cuisine des JRE).
- Barbue grillé, tomates farcis et son coulis
- Porc, figues, camelle
- Sorbet Cactus, pamplemousse, spaghetti au grand Marnier

13 avr. 2008

La remise en question

Parfois cela fait du bien de se remettre en questions. Surtout si on fait un métier comme le notre qui doit être à l'écoute du client. Donc voici quelques réflexions :

- savoir s'enraciner : connaître son terroir. Quand on n'est pas né dans la région il faut, ou plutôt on doit connaître sa région. Il faut créer un réseaux de producteurs, amis, collègues ... parce qu'un restaurant coupé du monde est un restaurant mort.
- savoir communiquer : Encore réseau. à quoi cela sert de devenir un grand chef si on le fait pas connaître. Autant être un mauvais chef ! Encore plus aujourd'hui il faut communiquer sur notre métier envers nos clients via e-marketing, mailing classique, annonces, invitations presse et envers et avec nos collègues en s'associant et en allant à l'encontre des évènements comme Madrid Fusion, OFF ou Horeca Life.
- savoir patienter : le plus grand problème. Se donner le temps de bien faire le chose. Que se soit dans la cuisine que se soit dans sa vie personnel. Pour réussir, il faut de la persévérance. Il faut s'acharner.
- savoir choisir : créer son propre style et l'approfondir. Il y aura toujours des personnes qui aimeront ton style comme il y aura toujours quelques personnes qui diront ceci il faut changer, et après il faut encore changer ceci....
- savoir cuisiner : cela semble logique mais se remettre tous les jours devant la glace et savoir on ont va, pourquoi on fait ce projet et non un autre car il ne suffit pas uniquement de savoir cuire un oeuf par exemple mais pourquoi on le cuit ainsi et le sens qu'on veut donner à sa cuisson. Ce sont ces chefs qui osent sortir du lot. Et croyez moi, il n'y a pas beaucoup qui osent sortir de leur cuisine. De temps à autre ils ont besoin comme moi, un fameux coup de pied au ... pour avancer.
Merci à ceux qui me donne de temps à autre cette tappe amicale .
(source d'inspiration : Omni N°36)

12 avr. 2008

Cuisine moléculaire versus cuisine classique : act II

Les grandes tendances du OFF. Oh oui. Le OFF c'est la réponse française au salon gastronomique comme Madrid Fusion ou san sébastian. Je dirais plus proche du professionnel et ou l'erreur est permis. Je pense c'est ça la qualité de la "grande" cuisine : apprendre des ses erreurs.
Une des trois grandes tendances est "la fin du moléculaire". Ne vous rejouissez pas trop vite. Mais lisez plutôt ce que les gens du magazine Omnivoire, c'est jeunes talents ou plutôt, ces chefs qui ne se prennent pas la tête, qu'ils ont 5 ou 25 ans de métier, mais qui ont l'état d'esprit d'une jeune cuisine.

Voici ce que omnivore écrit sur la fin du moléculaire :
"Ne pas confondre : il ne s'agit pas d'enterrer l'azote et les techniques modernes apportées par l'expérience unique de Ferran Adrià mais bien de démasquer l'imposture d'une cuisine soi-disant moléculaire qui ne fut qu'un coup de marketing honteux. La presse et les gogos ont marché à fond, mais le tout gélifiant et out azote, ersatz et pâle copie de la grammaire remarquable d'El Bulli, ont bien vécu leurs derniers instants au OFF. La cuisine moléculaire n'existe pas. La technique et la démarche scientifique oui. Elles consistent à interroger la matière grâce aux dernières découvertes pour produire plus de liberté et de sens en cuisine. Mais elles ne se substituent pas à la cuisine, ne peuvent devenir un object en soi"

Donc voila : comme dans l'acte I : la cuisine est un acte scientifique et non chimique, quelle soit classique, entre le temps ou avant-gardiste.

Quelques desserts


Depuis cette semaine, nous avons changé notre formule de menus au restaurant. Depuis maintenant 1an 1/2 nous avons deux memus pour les clients. Même s'il y avait 12 mets différents avec les deux menus, à plusieurs reprises nous avons eu la remarque qu'il n'y avait pas assez de choix. Il faut croire que beaucoup de gens veuillent avoir "du classique": Un menu avec cinq mets qui sont repris à la carte avec si vous avez de la chance deux ou trois mets en plus à la carte (dessert compris).

Nous allons retester le principe de menu-carte. Un peu comme le principe du restaurant Jean-Georges à NYC - 2 mets à 27 € et pour chaque mets supplémentaire vous additionez 11€.

Les premières réactions sont positif et en plus j'ai encore toujours 12 mets, dessert inclus.

Voici quelques fotos du menu-carte du moment :



- dégustation de foie gras, compote de sangria
- moelleux au chocolat, crème brûlée et sorbet à la menthe et son écume
- glace noix de coco-lemongras (Mövenpick), fruit aux épices

6 avr. 2008

Asperges


Une recette avec les premières asperges blanches "belges" avec une salade kingcrabe , des petits pois frais et un oeuf de caille.

3 avr. 2008

Les partisans du Goût


Gaëtan Colin, membre JRE du restaurant Jaloa, et les partisans du Goût, vous invitent à la première d'une longue série de rencontres culinaires.

Pour la première rencontre, et son menu à quatre mains, Gaëtan a invité le jeune chef Mauro Colagreco du restaurant Mirazur à Menton. Un restaurant très moderne sur les hauteurs de Menton avec une vue imprenable sur la Côte d'Azur. Chef Colagreco, argentin d'origine a travaillé dans quelques maisons renommées comme Bernard Loiseau, L'Arpège, Grand Véfour et Plaza Athenée.

Venez partager cette rencontre entre Gaëtan & Mauro le 28 avril dès 19hr au restaurant Jaloa, place Saint Cathérine.

Prix du menu par personne : 6 services, coupe de Champagne et vins inclus - 120 €


Pour les fanas de Mauro : un menu quatre main est également organisé avec David Kinch du restaurant Manresa en Californie le 19 & 20 avril. Juste pour vous dire l'ampleur du personnage et l'opportunité de rencontrer Mauro au Jaloa le 28 janvier.


Réservation +02/512 18 31